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Guide de survie pour les Halloween Horror Nights 2022 !

Guide de survie pour les Halloween Horror Nights 2022 !

30 octobre 2022

Depuis 1991, fantômes et revenants font frissonner de plaisir les visiteurs les plus téméraires passant les portes d'Universal Studios Florida lors des soirées payantes Halloween Horror Nights ! Au programme de ces soirées : maisons hantées, scare zones, accès aux attractions et même snacks et produits dérivés exclusifs. Après avoir décrypté le succès de ce légendaire événement, nous avons pris notre courage à deux mains et avons survécu le temps d'une nuit d'effroi à Orlando. Découvrez le guide de survie de froussards en milieu hostile...

Les zones Stay & Scream : un réflexe à avoir !

Pas besoin d’attendre les douze coups de minuit pour faire des rencontres morbides à Universal Studios Florida : la soirée commence en réalité dès 18h30, pour se terminer à (au moins) 2h du matin. Si la plage horaire peut sembler large, les maisons hantées (haunted houses) sont souvent prises d’assaut et l’attente peut facilement atteindre les 70 minutes pour chacune. Alors, pas une minute à perdre, et la clé est même d’anticiper : dès 17h, Universal Studios met en place des zones d’attente appelées « Stay & Scream » permettant de prendre de l’avance en patientant dans ces endroits stratégiques.

Le but ? Ne pas avoir à braver la foule et ne pas vivre le sprint de l’ouverture des portes. Chacune des 5 zones donne accès à certaines maisons hantées en amont du coup d’envoi de la soirée (nous avons pu accéder dès 17h45 à la file de notre première destination). En étant bien organisé, cela laisse hypothétiquement le temps de faire 1 ou 2 maison(s) hantée(s) avant que le reste de la foule n’atteigne les files d’attente.

Qui peut y accéder ? Toute personne ayant un billet valide pour la journée, ou ayant acheté un billet spécial « Early Entry » à $35 (en plus évidemment du ticket valide pour la soirée Halloween Horror Nights). Il suffit alors d’être présent dans Universal Studios Florida avant la fermeture du parc et d’aller scanner son billet soirée à l’entrée d’une des zones Stay & Scream (situées vers le Finnegan’s Bar & Grill, vers le TODAY Café, vers Springfield, USA, vers le Richter’s Burger Co. ou encore vers la Sound Stage 18).

Les Haunted Houses : âmes sensibles s’abstenir

Il n’y aurait pas d’Halloween Horror Nights sans elles : les maisons hantées qui font partie de l’ADN des soirées depuis le tout début (The Dungeon of Terror en 1991). Cette année, elles sont au nombre de 10, dont 6 créations originales et plongent les visiteurs dans des visions cauchemardesques grâce à des décors à couper le souffle.


Une haunted house est un parcours à pied vous plongeant dans un univers fictif. Sa particularité est qu’elle abrite de nombreux scare actors, des comédiens dont le seul but est de vous faire sursauter via différents moyens (trappes, angles morts, bruits…). Ces derniers peuvent également être de simples figurants de scènes dérangeantes, vous poussant dans vos derniers retranchements.


The Weeknd: After Hours Nightmare

Cette année, Universal Studios a collaboré avec l’artiste canadien The Weeknd pour concocter une expérience inspirée de son dernier album After Hours et de ses clips ensanglantés. Le résultat est macabre, glauque, angoissant et le tout se fait au rythme de certaines chansons de son repertoire – comme Blinding Lights. Les costumes reprennent certains looks de l’artiste et de ses danseurs, et les décors alternent des scènes pleines d’hémoglobine et d’autres plus sobres et poétiques comme un « palais des glaces ». Une chouette proposition artistique, qui nous a permis de nous « mettre en jambes », mais qui ne se hisse pas dans le classement de nos maisons favorites…

Universal Monsters: Legends Collide

Mettez un loup-garou, une momie et Dracula dans une même pièce et admirez le résultat. C’est en quelques mots l’expérience à vivre dans ce labyrinthe prenant la forme d’un tombeau égyptien abritant une amulette pouvant être précieuse pour chacun d’entre eux. La bataille fait rage tout autour de nous et les moments d’effroi ne manquent pas durant cette aventure. Un gagnant est désigné à la fin de la maze, et celui-ci change à chaque soirée pour rajouter une rejouabilité. Si l’histoire est plutôt difficile à comprendre à première vue, les décors sont impressionnants, de par leur qualité et leur grandeur.

Spirits of the Coven

Le début de la maze représente un bar clandestin durant la Prohibition où l’entrée se fait par une petite porte et en montrant patte blanche. Toutefois, la musique et la chic ambiance laissent très rapidement place à un véritable cauchemar et les maîtresses des lieux se transforment alors en sanguinaires sorcières. On plonge par la suite dans les profondeurs de ce bar pour échapper à un triste destin : finir en amuses-bouches ou en ingrédients d’un cocktail. Une fois encore : les décors sont criants de réalisme et le changement d’ambiance s’accompagne de nombreux effets et figurants. Un véritable coup de cœur !

 

Bugs: Eaten Alive

Les entomophobes (peur des insectes) peuvent trembler : cette maison hantée leur donnera à coup sûr le cafard ! Et pour cause, cette présentation « télé-shopping » des années 50 tourne rapidement au vinaigre lors que le produit censé être insecticide agrandi malencontreusement tous les nuisibles. Des mouches, aux cafards en passant par les larves et autres abeilles : il y en a pour tous les goûts. Voyez ça comme un 1001 Pattes en version horrifique ! Certainement l’une de nos plus grosses angoisses en amont de la soirée, et qui comme prévu nous a fait avoir le bourdon. Nous aurions tout de même aimé que cette fameuse ambiance année 50 puisse durer un peu plus longtemps.

Hellblock Horror

Alerte rouge sur cette prison un peu spéciale : une faille de sécurité a fait libérer une multitude de monstres et créatures. Les agents sont bien en peine pour contenir l’émeute et nombreux sont ceux qui périssent dans la bataille. Les coups de feu se multiplient à travers les cellules et les principaux sursauts sont dus aux bruits sourds de chocs contre les barreaux de la prison. Une agréable surprise, étant donné que cette maze était jugée comme de piètre qualité par de nombreux fans des Halloween Horror Nights.

 

Descendants of Destruction

Dans ce monde apocalyptique, les humains se sont retranchés dans la pénombre du métro new-yorkais et ont peu à peu muté. Le parcours descend progressivement dans les rames du métro, traversant même des wagons où se cachent certaines créatures. La fin du parcours termine dans des sortes de catacombes éclairées par des plantes phosphorescentes…  Encore une fois, on y retrouve des décors sensationnels (allant jusqu’à représenter une rame intégrale du métro new-yorkais) et des effets lumineux troublants.

Dead Man’s Pier: Winter’s Wake

Ce petit port de la Nouvelle-Angleterre cache bien des secrets : à la nuit tombée, des pêcheurs morts-vivants ayant péri en mer viennent hanter les environs. Tout y est : la fine bruine sur le visage, le vent glacial, la visite des cales des bateaux et même un majestueux phare illuminant les différentes salles de la maze. Une certaine poésie se mêle même à l’horreur dans l’une des scènes où une violoniste joue un morceau face à la mer, en plein massacre. Cette maison hantée a assurément été notre préférée lors de notre soirée, et est désignée par beaucoup comme « l’une des meilleures mazes jamais créées« . Une chose est sûre : Dead Man’s Pier: Winter’s Wake vaut le coup d’œil, même pour ceux ayant le mal de mer…

HHN TM Preview
Team Member Preview
Halloween Horror Nights
Universal Studios Florida

Nous n’avons pas eu l’opportunité de tester les 3 dernières mazes de cette année : 

  • Fiesta de Chupacabras : un village d’Amérique latine célèbre la légende de la créature Chupacabras où les habitants n’hésitent pas à offrir en sacrifice à la bête le sang des touristes.
  • The Horrors of Blumhouse : une immersion dans l’univers de la célèbre société de production horrifique avec des expériences inspirées des films Feaky et The Black Phone.
  • Halloween : une rencontre face-à-face avec Michael Myers, le tueur de la saga d’horreur de légende, dans cette maison inspirée du film original de 1978.
Nous avons particulièrement apprécié la qualité et le soin apporté aux détails des maisons. De l’histoire développée et approfondie, aux décors fascinants en passant par les effets lumineux et sonores : il est assez fou de se dire que tous ces efforts sont réalisés « seulement » pour des expériences opérant 2 mois de l’année, et changeant en grande majorité d’une année à l’autre.
Outre la qualité des décors, ce qui nous a également marqué lors de nos découvertes des maisons a été le nombre d’acteurs au détour des allées étroites. Chacune des maisons est facilement peuplée par entre 20 et 30 scare actors, le tout sur des durées relativement conséquentes (4-5 minutes pour certaines mazes). Un dispositif impressionnant qui fait le succès de ces festivités. Mais l’horreur ne s’arrête pas qu’aux mazes…

Les Scare Zones : pour prolonger le grand frisson…

En plus des 10 maisons hantées, les visiteurs des Halloween Horror Nights peuvent également frissonner de plaisir directement dans les allées du parc, en passant par l’une des 5 scare zones. Le principe est simple : une zone extérieure est entièrement transformée et accueille également des scare actors, prolongeant ainsi l’expérience. Certaines scare zones sont parfois étroitement liées avec la storyline d’une maison hantée originale d’une précédente édition et permet donc d’étendre des univers appréciés des fans.

  • Horrors of Halloween : le Pumpkin Lord, personnage phare de la maison hantée The Wicked Growth: Realm of the Pumpkin (2021), fait son grand retour et s’impose comme maître de cérémonie à l’entrée du parc. Il n’est pas venu seul et a convié autour de lui des créatures et monstres issus des autres scare zones. Une entrée en matière idéale pour lancer les hostilités, avec la présence de l’impressionnant Pumpkin Lord, en pulpe et en pépins.

  • Scarecrow: Cursed Soil : là aussi il s’agit de la prolongation d’une ancienne maison hantée, cette fois-ci de Scarecrow: The Reaping (2017) où d’étranges épouvantails prennent vie et n’ont qu’une seule idée en tête : se venger des humains. Le passage étroit prend la forme d’une ferme abandonnée entourée de champs de maïs mal fréquentés.
  • Graveyard: Deadly Unrest : un esprit démoniaque a réveillé les morts de ce cimetière lugubre et les nombreux caveaux placés sur la route cachent bien des surprises. Échassiers, anges maléfiques et squelettes sont prêts à vous faire vivre votre pire cauchemar…

Merci à BacklotProd pour sa contribution photographique

  • Conjure the Dark : une intriguante sorcière invoque des esprits et autre monstruosités des enfers. Ces derniers sont bien décidés à effectuer des sacrifices en son honneur, et ont porté leur dévolu sur les visiteurs. Cette scare zone bénéficie d’une magnifique mise en scène, avec plusieurs scènes et des mini-cachettes pour mieux surprendre.

Merci à BacklotProd pour sa contribution photographique

  • Sweet Revenge : notre coup de cœur de cette année ! Un défilé d’Halloween tourne au cauchemar quand les bonbons de la marque Major Sweets transforment les enfants en tueurs assoiffés de sang. Sur la route c’est la pagaille : fumée, chars en panne, dizaines de figurants costumés… et même le maire de la ville dans un sale état. L’immersion est totale tant la terreur se dissimule parmi les visiteurs pour mieux surprendre. Les gigantesques chars rajoutent de la crédibilité à la scénographie et donne envie de passer de longues minutes à admirer toutes les interactions !

Merci à BacklotProd pour sa contribution photographique

Une fois encore, des dizaines d’acteurs campent les rôles de toutes ces zones thématiques. En les additionnant aux différentes équipes s’alternant sur les maisons hantées, on cumule facilement à plusieurs centaines d’acteurs mobilisés pour le meilleur et pour le pire lors des Halloween Horror Nights.
En plus des haunted houses et des scare zones, deux spectacles nocturnes sont proposés pour les visiteurs : Halloween Nightmare Fuel Wildfire (un spectacle de cracheurs de feux et d’acrobaties) et Ghoulish! A Halloween Tale (un spectacle de projections joué sur le lagon central).

L’horreur jusqu’en dans l’assiette et dans les boutiques !

Pour reprendre des forces entre deux maisons hantées, les chefs d’Universal Orlando Resort ont concocté de nombreuses réjouissances inspirées de l’ambiance des soirées. Au menu des différents stands éphémères : des corn-dogs couverts de (faux) asticots, des feuilletés en forme de cercueil ou encore des sucreries ressemblant à s’y méprendre à de la viande en décomposition.

Et s’il ne fallait citer qu’un seul plat, il s’agirait très certainement des fameuses Pizza Fries, grande tradition des Halloween Horror Nights. La recette est aussi simple que le nom : tous les toppings d’une pizza pepperoni disposés grossièrement sur une assiette de frites. La file d’attente pour obtenir sa portion est parfois aussi longue que certaines maisons hantées, c’est dire l’engouement.  Nous nous sommes laissés tenter et avons été plutôt surpris par le goût de cette « pizza fries » malgré nos a priori.

Enfin, pour garder un souvenir iconique des Halloween Horror Nights : passage obligatoire par The Tribute Store, boutique éphémère changeant de thème au gré des saisons. Cette année, celle-ci représente le circuit d’un train fantôme fait de brics et de brocs où différentes ambiances sont proposées dans les diverses salles. Côté produits, presque chaque maison hantée propose sa gamme de marchandises, se déclinant en vêtements, verres, bougies, décorations, etc..

La véritable star des produits dérivés de cette année est sans aucun doute Lil’ Boo – personnage hautement populaire auprès de la communauté de fans et issu d’une maison hantée de l’an passé (et qu’on retrouve discrètement dans l’une des scare zones cette année). Cette adorable petite citrouille est au centre de toutes les attentions dans les boutiques : mugs, boucles d’oreilles, t-shirts, etc.. Universal Studios a bien compris l’intérêt mercantile de sa création, et a tenu à exploiter le filon jusqu’au bout, quite à frôler l’overdose.

Depuis plus de 30 ans, Universal Studios Florida comble de bonheur et d’horreur ses visiteurs lors des Halloween Horror Nights. Il faut dire que le mastodonte américain semble avoir trouvé la recette parfaite pour accueillir un public toujours plus grand tout en fidélisant une communauté de fans très actifs sur les réseaux sociaux. Nous avons passé un excellent moment lors de notre expérience et nous recommandons plus qu’amplement de passer le cap et certainement vivre ce qui se fait de mieux en matière de soirée Halloween dans le monde !